Le viaduc, à l'entrée de Labastide ; source : Google
Là-bas, dans la vallée, il y a cette ville qui autrefois fit sa renommée. Aujourd’hui vieillie d’une eau ruisselante sur ses parois, elle a gardé dans son âme ce qui fit la force de ses bras.
Labastide-Rouairoux signe la porte d’entrée d’un territoire vieux comme le Monde, la vallée du Thoré.
Le délainage y a laissé ses marques et quelques immeubles échaffaudent encore son paysage de quelques gris fondus au milieu d’une architecture qui grelotte. Une histoire commune nous lie. Peut-il y avoir un avenir ? Au-delà des considérations politiques, peut-on concevoir un bassin mazamétain sans Labastide ? Le trait d’union n’est pas évident à faire ; il enjambe peut-être quelques questions lourdes et épineuses. Cependant, avant qu’on ne passe la frontière tarnaise, combien d’enfants ont partagé les mêmes bancs de l’école entre Labastide et Caucalières ?
Sur un territoire qui a du mal à joindre les deux bouts, l’action salutaire n’est-elle pas de vaincre le dispatchement souvent propice aux opportunismes ?
Si la Haute Vallée du Thoré peut être un bastion, se peut-il que ce soit celui gardé par Labastide comme un phare pourrait le faire contre la nuit ?
Deddy
Pour informations :
- Labastide-Rouairoux compte environ 1400 habitants
- La commune est située à 24 km de Mazamet
- Elle accueille le musée départemental du textile.