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  • Photo du rédacteurNathanyel

Tes blessures - Tristesses en fête !! (En fait)



Ligérienne


Ainsi va la vie. Commode et paresseuse.

La Loire traverse son val et confirme ses pays d'une main lascive et caressante. L'eau salée remonte jusqu'au bord de sa bouche mais ne cause ni tracas, ni tourments.

Ainsi va la vie, la lumière la rejoint. Quand l'harmonie se mêle à l'ennui, le rêve n'est pas loin.




Inondations


C'est un torrent grondant qui dévale sa pente et déjà il emporte avec lui les souvenirs et les débris.

Imprudent, gare si tu te retournes ! Tu le regardes et te voilà statue de sel ! Ce serpent se moque des conséquences. Il saigne de la boue et rugit son désamour.

Ciel terrible d'où ne pénètre aucune lueur. Un seul cri tente de s'élever : Pitié !



Le ciel d'eau


C'est un autre monde qui insuffle ses airs. Entend le chant des sirènes captiver ton émoi. Vois cette symphonie fluorescente rythmer ton tambour intérieur. Contemple sans stupeur ces épées de lumière qui transpercent cette immense gueule.

Les courants font vaciller les algues comme les vents balancent les branches de l'arbre. Le poisson t'amuse à hauteur de vue comme la libellule qui tournoie dans ce bois. Le Temps ne compte plus et le cadeau s'offre à toi.




De Vissec à la Vis


La gorge sèche, je m'entorse la cheville dans une vrille et m'écorche les genoux sur ces cailloux. Je manque d'eau comme je manque d'air, et j'espère.

Dans un bruit assourdissant venant des profondeurs, un trop plein trop longtemps retenu jaillit comme un fou ! Une explosion fait voler en éclats les contraintes passées. Enfin, je la vis. Elle remplit mes yeux de topazes et d'émeraudes. Sa blanche fraîcheur scintille à mon oreille. Ses clapotis festifs achèvent le récit d'une haletante péripétie. Dans un incommensurable soulagement, je souris.



La déchetterie

Je suis faite de larmes qui pleurent vos déboires.

Assez de ces filets et de ces coups de canettes qu'on m'assène ! Ne voyez-vous pas les arêtes qui crèvent quand je les rejette ?

J'ai le vague à l'âme pour ceux qui n'en ont pas.



La fin des mirages


Est-ce un délire ? Il s'absout quand je lui tends la main ! Où veut-il en venir ? Où faut-il que j'aille ? Je poursuis mon chemin, plus loin. Le retrouve, le reperd. La langue pendante comme un chien qui suit son maître. Ah ! Comme j'en crève de me laisser berner par ce faux rêve. L'oasis la plus fertile ne s'espère point. Elle se puise dans nos propres ressources, n'en déplaise à certains.



Clichés


L'or bleu abreuve les riches,

L'or blanc toujours aux mêmes.

Que reste-t-il pour ceux sans-triche ?

Éternelle question pour l'âme humaine.




Le ru de Gally


Depuis la ferme qui l'a quasiment vu naître, il parcourt son domaine avec l'humilité de ceux qui sillonnent la terre. Loin des courtisans, des voleurs et des hypocrites, de par sa nature même, il lève le roi et l’emmène jusqu'au coucher du soleil. Un jardinier l'a compris. Un exemple à suivre. Le nôtre.




Avec la pluie, le beau temps


Il pleut des lettres dans un décor gris qu'éclairci un croissant de lune apparaissant brillant derrière quelques brumes. Une bourrasque les mélange et c'est en pèle-mêle qu'elles tombent au sol. Sous cet humus, la terre fertile travaille. Elle fait naître un pupitre sur lequel éclot un livre, feuilles ouvertes à l'intempérie. L'encre dégoulinante, il semble vouloir recueillir l'eau de pluie. Il faudrait pourtant lui dire, qu'on le mette à l'abri ; mais il reste là, comme si ça ne le dérangeait pas...

Présent dans cette scène, mais à part comme en apesanteur, le soleil exempt et radieux (comment se peut-il ?!) regarde et sourit. Dès lors, une caresse chaude vous traverse. Le voir revient à oublier le reste.




Volutes voluptueuses


Messieurs, si vous souhaitez savoir ce que c'est que de se sentir femme dans le corps d'une femme, pénétrez dans la chaleur moite des alcôves.

Allongez-vous et admirez ces voûtes lumineuses qui pointent vers le ciel. Les langueurs humides recouvrent le corps tout entier. Rien ne se fait que dans un lourd mouvement qui déhanche le bassin et roule sur le flanc. Dans cette brume enivrée d'encens, on devine et s'aperçoit. Ta destinée se languit. Elle s'étend la main tendue. Tu crois à une invitation...?

Mais vous fantasmez ! Clap de fin, le réveil est plus ou moins brutal. Vous voilà levé et c'est la douche froide qui vous attend.




Dream on your wave


Drink a swallow

And take me away

Follow the flow

Smell flowers scents

Stop before drop

To save our spirits.


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